running, runner, long distance

Entrainer le coureur de fond en soi, dans un monde de sprinteurs

La société nous impose l’immédiateté

Le mental a horreur de la souffrance, même de la plus petite qui relèverait de la frustration. Or nous vivons dans une société qui va vite, qui va de plus en plus vite. Une société de l’immédiateté, de l’instantané qui a changé nos repères à l’attente. 

Certains se souviennent peut-être de l’époque où le courrier arrivait par bateau, 3 semaines pour une lettre, ou des téléphones fixes … sans répondeur. Aujourd’hui on s’énerve de ne pas recevoir de retour de mail ou d’appel dans la minute, même pour les choses les plus futiles. Et je ne vous parle pas d’un temps où l’information n’était pas mobilisable par un clic dans Google, mais à la bibliothèque municipale . 

Nous sommes de plus en plus impatients et donc de plus en plus sujets à la frustration et à la souffrance qui en découle. Or le mental a horreur de la souffrance. Aussi il ne va pas nous encourager dans des cheminements longs et tortueux. Il va préférer les voies faciles, rapides … dont les promesses instantanées relèvent du miracle. 

Et même si consciemment nous savons que La promesse est douteuse, on va essayer quand même ce produit qui doit nous faire maigrir en 7 nuits pendant notre sommeil et nous épargner de longs mois de sport, de régimes et de ….frustrations.  Internet regorge de propositions, de méthodes pour devenir riche en quelques clics en restant dans son canapé. Ne riez pas, ne vous moquez pas, si ces offres existent et qu’elles pullulent c’est qu’elles ont une vraie clientèle.  La société en même temps qu’elle a modelée cette impatience, l’utilise pour nous vendre des rêves de plus en plus rapides. Aujourd’hui on nous vend La possibilité de devenir riche et célèbre en une saison de télé réalité, par exemple, ou une nouvelle version encore plus rapide de votre téléphone, alors que vous faites déjà bien peu de chose avec celui-là.

 

Mais celui qui gagne c’est celui qui tient sur la durée.

Nos repères changent. Par imprégnation des messages de notre société nous développons la croyance que les choses doivent arriver vite (et facilement de préférence). Pourtant le rythme de la vie, celui de la nature, c’est la construction, c’est le temps long. La nature ne fait pas de bonds et on ne fait pas pousser un arbre plus vite en tirant dessus. Il y a une multitude de choses qui demandent du temps et des efforts, de l’engagement sur le long terme ainsi que de nombreuses tentatives. 

En même temps que nos repères et nos croyances, nos capacités aussi évoluent puisque nous nous adaptons à notre monde. C’est comme cela que l’on a survécu depuis tout ce temps, en s’adaptant. Un sprinteur et un coureur de fond ne développent pas les mêmes capacités cardiaques et respiratoires, ni la même capacité musculaire. Pour notre cerveau c’est pareil. Nous devenons des sprinteurs de la Vie. Vifs et explosifs sur de courtes distances, incapables de tenir sur la durée. 

Aussi, la plupart du temps notre mental va nous proposer d’adhérer à des « défis » calibrés sur nos capacités de sprinteur. Quand en plus la peur de l’échec et la recherche du plaisir immédiat vont nous pousser à « choisir » parmi ces défis ceux qui seront faciles à atteindre, nous aurons bouclé l’équation menant au manque de persévérance, ce qui rend la réussite aussi hasardeuse que le loto. 

Thomas Edison a remis son ouvrage sur le métier 1000 fois avant que l’ampoule à filament telle que nous la connaissons aujourd’hui, passe de l’idée lumineuse germée dans son cerveau, à la réalité. 

Savez-vous que le Colonel Sander, le créateur de KFC a sillonné l’Amérique pendant deux ans, a essuyé 1009 refus avant d’entendre le premier « oui » pour sa recette de poulet ?

Croyez-vous que l’ordinateur ou le téléphone sur lequel vous lisez cet article, soit passé en une nuit de concept à produit de « première nécessité » planétaire ? 

Et vous-même, que seriez-vous devenu si enfant vous aviez renoncé à marcher après les premières chutes ? Si à ce moment de votre vie vous aviez été poreux à la croyance que tout doit arriver vite et facilement ? 

Pour réussir nous  devons résister aux sirènes de l’immédiateté qui nous poussent à baisser les bras aux premier écueil, ou a faire des choix qui ne nous challenge pas, qui ne nous demandent pas de sortir de notre zone de confort et donc qui ne nous font pas évoluer non plus. Il est nécessaire de  cultiver en nous l’opiniâtreté, la persévérance, et la croyance que ça n’est jamais fini temps qu’on a pas baissé les bras.  Bien sûr cela nous demande de croire en nous et en la vie.  

 

 

Il était une fois une histoire d'émotions : le journal

TU AS PARFOIS L’IMPRESSION DE SUBIR TES EMOTIONS ?  A LA FIN DE CE JOURNAL CE SERA DE L’HISTOIRE ANCIENNE :  30 JOURS POUR APPRIVOISER TES EMOTIONS ET EN FAIRE TES ALLIEES POUR LA VIE !!! 

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